« Empty Self » ? Non ! Mais où cela coince ?

Ce concept a été créé par Philip Cushman, un psychothérapeute américain de l'Université d'Antioch à Seattle et de la California School of Professional Psychology. Qu’est donc devenu notre « moi » aujourd’hui, dans notre société essentiellement de consommation et de communication ? Le constat est accablant. Je suis d’un naturel positive, tu le sais,  mais voyons où nos fragilités psychiques peuvent se loger. On pourra d’autant mieux se renforcer ! 

J’ai déniché dans un article américain  7 points où cela coince. Quels sont les obstacles à une vie spirituelle (ou disons simplement mentale)  épanouie ? 


Un individualisme exagéré

C’est rare qu’une personne qui se sent vide intérieurement se pense comme appartenant à une communauté ou même, un groupe… une famille ! On a peur de s’attacher, de s’investir. De s’engager. Les seules perceptions et donc, repères,  alors se limitent à l’ego. Je ne suis pas psy. Mais le re-centrement sur le Soi profond est bien ce que je pratique au quotidien. Et le Soi… n’est pas notre petit « ego », surtout quand celui-ci est fragilisé.

Infantilisme

C’est connu :  en occident, on reste longtemps des ado attardés ! Les personnes « vides » retardent les échéances de la vie « réelles ». Bon, mais surtout elles accordent une importance démesurée au principe de plaisir comme disait Freud. Et quand on est « satisfaite », on s’ennuie. Alors on recommence à se divertir, à « remplir » notre corps et notre mental de choses futiles et au final, négatives pour notre épanouissement. Je ne fais pas la morale. Tu me connais. Il est toujours question d’un équilibre. Mais ici on explore les soucis de la « consommation » sur notre bien-être au quotidien. 


Narcissisme

« Le moi-vide est aussi très narcissique. Le narcissisme est un sentiment d'engouement pour soi très développé ; en conséquence, l'épanouissement personnel devient le but ultime de la vie. Elle peut aussi se traduire par la manipulation des relations afin de nourrir ce sens », écrit le journaliste chrétien.  Ahah le « pervers narcissique » ? Sans idée de quelque chose qui nous dépasse (univers, Tout, dieu, etc), on se ratatine sur nous-mêmes dans une quête spirituellement très pauvre et, en plus, on est égoïste et on prend les autres pour les objets de notre contentement. L’auteur nous dit que la « patate de canapé » est l'enfant vedette du Empty Self  !

Passivité

J’en ai déjà parlé dans d’autres posts. Et on devient vites dépendantes de tous ces objets du confort au quotidien. Mais le plus triste est cette passivité mentale à oser être Soi-même. « Notre culture centrée sur les  stars nous encourage à nous concentrer sur la vie de quelques  people plutôt que de vivre pleinement notre propre vie spirituelle ». On vit passivement par « procuration ». 


Culture du « sensationnel »

Avec la télé, le cinéma, internet, bref le monde des écrans, le réel devient un spectacle excitant ! Le silence, la lecture, la méditation deviennent alors « chiants ». No comment. 


Le paraître

Depuis les années 60, « les gens sont devenus beaucoup plus préoccupés par des facteurs externes tels que la possession de biens de consommation, le statut de célébrité, l'image et le pouvoir plutôt que par le développement d’une vie intérieure », insiste l’article. Encore une fois, pas besoin de développer !


Toujours sembler « occupée »

On se fuit Soi-même dans la distraction on l’a vu, mais aussi dans cette image d’une vie précipitée et remplie. Bien sûr, on l’est en réalité… Travail, enfants, famille. Mais, c’est comme si on ne faisait rien pour se concocter une « bulle », à Soi, de temps en temps. Je te le conseille tout le temps. 


L’auteur parle de cette image qu’on aime donner, « suis busy », mais j’entends bien tous les jours dans mon cabinet des femmes se sentent «  vidées de leur substance » sans que cela soit de leur faute. Cet article ne parle pas d’elles directement si un effort sincère est en cours. Mais du confort mental d’une « fuite de soi-même » dans les distractions faciles, en quelque sorte. 


Je le répète, je n’ai pas de leçon à donner mais voilà les pièges de notre société qui, bien sûr, à d’autres aspects beaucoup plus positifs !

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