Comment la perte de mon téléphone m’a questionnée

Tout mon cerveau concentré dans ce boitier de 14 cm sur 5 ? Je n’avais pas perdu mon smartphone, mais égaré. Et là, panique ! Non pas pour aller glaner quelques likes sur mon Facebook, mais… Même le numéro de ma meilleure amie, impossible de le retrouver ! Et celui de ma maman ? Le fixe, peut-être. Et si on était devenues trop dépendantes de la technologie ? Et si notre esprit se recroquevillait de plus en plus ? 

Bon, ce n’est pas nouveau ce questionnement quasi existentiel. Mais j’avoue que c’est encore ces histoires de vaccins qui en tant qu’infirmière et adepte de la médecine chinoise m’ont « questionnées » elles-mêmes. 

En même temps, c’est un problème plus général cette dépendance. J’ai l’impression qu’on est dépendantes de tant de choses aujourd’hui. 

Le confort, c’est la facilité. Et la facilité c’est le relâchement … Bien sûr, il faut rester un peu humain et ne pas devenir une ascète ou une ermite ! 


Mais la question est notre degré de liberté. Quand j’ai voulu appeler avec mon fixe ma meilleure amie et que je n’ai pu retrouver son numéro dans mon cerveau, cela m’a fait réfléchir. 

Je vais redire une banalité mais les choses les plus belles sont les choses gratuites, en général. La santé physique et mentale ; la liberté de mouvement et de penser ; la joie ; nos proches. 

Comme on va si facilement tout chercher sur Google ! Ouvres-tu encore un livre de tant à autre ? Cela coûte combien un livre ? 


J’en viens sans doute à des choses réelles, physiques, directes. J’ai l’air d’errer dans ma réflexion, mais l’idée est le contrôle de nos corps et de notre esprit. Par nous même. 

J’aime un ancien philosophe qui se demandait : « Que peut naturellement  un corps ? » (avec le cerveau compris j’imagine)


J’ai envie de me poser cette question ce mois-ci.

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